
Fuel Transport exploite plus de 1 000 000 pieds carrés d’entrepôts en Amérique du Nord, chacun pouvant avoir des aménagements et structures sur mesure, aussi inhabituels soient-ils. Il s’agit d’une opération bien orchestrée qui offre une flexibilité et une visibilité optimales. Étant donné tous les aspects à superviser et gérer, cela prend un certain type de personne pour que tout fonctionne sans anicroche. C’est là qu’intervient Tom Koufogianis, notre directeur de l’entreposage.
De nombreux rôles sous un même toit
« C’est une chose de s’occuper de son propre entrepôt, car on peut acquérir l’équipement dont on a exactement besoin et planifier la croissance avec un certain degré de prévisibilité, indique Tom; mais c’est une tout autre affaire que d’exploiter un entrepôt logistique tiers (3PL), qui exige beaucoup de flexibilité. Dans le secteur 3PL, les clients peuvent changer au bout de quelques mois ou de quelques années et leurs besoins varient, du papier aux liquides aux marchandises périssables. »
Comme les processus changent sans cesse, c’est essentiel, pour notre directeur de l’entreposage et l’ensemble de nos opérations, d’avoir un système flexible pouvant s’adapter aux changements constants afin d’assurer un rendement soutenu, tout en sachant quel type d’équipement est nécessaire dans chaque cas, en interagissant avec les clients et en s’assurant de fournir des données et une prévision exactes des progrès et des délais de livraison. Il faut faire énormément de mesures du rendement, gérer des demandes de service et des budgets, et établir des procédures opérationnelles normalisées, le tout en s’assurant que tout le monde reçoit une formation croisée et transmet son savoir à la génération suivante d’employés.
Un atout crucial
Tom, qui a découvert le monde de l’entreposage pendant qu’il était à l’université et a travaillé pour de nombreuses compagnies dans le monde et a mis sur pied des centres de distribution à Memphis, en Allemagne et à Singapour, comprend l’importance du facteur humain pour réussir cette harmonie opérationnelle. L’expérience lui a appris que la meilleure façon de gérer les défis de l’entreposage est de s’entourer d’une équipe de gens talentueux, en misant sur l’expérience unique que chacun apporte.
« On se fie à tort à un système d’entreposage pour résoudre tous les problèmes, mais le système n’est bon que si les personnes que vous formez le sont aussi. C’est fondamental, pour optimiser les opérations, que votre équipe soit déterminée à apprendre, et capable de collaborer, de se remettre mutuellement en question et de s’exprimer lorsque c’est nécessaire. »
Trouver ensemble un juste équilibre
Il y a tellement de choses en circulation à gérer qu’un directeur de l’entreposage doit être à la barre d’une équipe composée de personnes brillantes et mobilisées, qui collaborent étroitement avec les opérations et la technologie, tout en interagissant avec d’autres services comme les Finances et les Ressources humaines. À cela s’ajoute la mise en place du système de gestion que l’entreprise envisage afin d’exploiter au maximum et de soutenir son infrastructure d’affaires dans une industrie où le seul aspect prévisible du métier est le changement. Pour que ces variables et opérations en constante évolution soient optimisées, il faut que nos systèmes technologiques et nos personnes le soient aussi.
« Quand on s’aligne sur soi-même, son travail et ses objectifs, on équilibre le tout, ce qui peut être vraiment efficace pour la croissance », estime Tom. Et en tant que chef d’orchestre de cette opération qui s’apparente à une symphonie, le fait de voir que tout et tout le monde réussit à fonctionner ensemble est gratifiant.
« Ma journée est bonne quand la nôtre l’est. »
Se préparer pour ce qui s’en vient
Les réalités d’un directeur de l’entreposage changent sans cesse, tout comme l’industrie. La pandémie nous a beaucoup appris sur ce que cela signifie d’être prêt à tout.
Lorsqu’il s’agit de planifier des trajets et de développer des processus, c’est essentiel de pouvoir être flexible et se mettre à l’échelle pour s’ajuster aux besoins fluctuants. Au cours de la prochaine décennie, certains aspects du travail vont sûrement être davantage automatisés, mais les contacts humains, la collaboration et la pensée innovatrice seront toujours cruciaux pour répondre aux besoins et faire avancer les processus. Notre capacité à planifier d’une manière flexible et harmonieuse va continuer d’évoluer, de réduire les risques et de faire bouger les choses dans un monde imprévisible.