L’échange de données informatisé ou EDI est le processus qui consiste à échanger des renseignements commerciaux entre deux entreprises et la chaîne d’approvisionnement qui y est associée 24 heures sur 24, sept jours sur sept, dans le monde entier.
Pendant que des camions de 50 000 livres circulent sur nos autoroutes pour transporter des marchandises d’un point à un autre, il y a tout un arrière-plan technique à ces livraisons intensives. Le transport de cargaisons nécessite énormément de renseignements commerciaux qui doivent être communiqués sous forme électronique. C’est pourquoi nous avons des équipes complètes qui se dédient à la gestion de cette activité et dépendent de certains types de personnes qui en ont la charge.
Tout en faisant ses études d’informatique à Concordia, Maria s’est jointe à Fuel et est très vite devenue une de nos analystes, EDI les plus estimées. « Quand une entreprise nous envoie des cargaisons, nous nous assurons qu’elles sont bien traduites dans notre système. En cas de problèmes, nous pouvons les régler en arrière-plan. »
L’EDI est un aspect dynamique de la logistique, car un problème quel qu’il soit peut survenir à tout moment. « Cela peut prendre un jour, voire quelques minutes, si le problème est facile à régler, ou plus de temps si nous devons intervenir plusieurs fois auprès du client. »
Maria doit travailler avec les clients et des tiers, et naviguer dans le système technique, pendant que l’heure tourne. « On s’attend parfois à ce que nous accomplissions un projet en l’espace d’une semaine, mais il faut échanger plusieurs fois avec des parties externes et on ne peut pas contrôler le moment où elles répondent. Je dois avouer que c’est stressant. »
Comme pour bien des rôles logistiques, cela aide d’avoir la tête froide et Maria n’est pas du genre à être facilement secouée. S’il y a bien une chose qui la pousse à se dépasser, c’est la pression. « Je fonctionne mieux avec une échéance. Je m’active vraiment quand les choses doivent être faites. »
Le rôle de l’analyste, EDI ne pas la seule chose qui motive Maria. Elle est là pour progresser. « J’aime le fait que ce travail évolue sans cesse. Chaque jour peut apporter son lot de problèmes, ce qui n’est pas nécessairement mauvais. Vous devez apprendre quelque chose de nouveau pour pouvoir régler le problème. Vous devez acquérir de nouvelles connaissances pour faire mieux la fois d’après. »
La tendance à vouloir s’améliorer se manifeste aussi dans sa vie personnelle, en particulier la gymnastique. « Je vais généralement au gymnase plusieurs fois par semaine et j’adore cela. Si vous êtes discipliné dans un aspect de votre vie, cela ressort dans d’autres facettes de votre existence. »
Maria incarne tout ce qu’on aime retrouver chez les membres de notre équipe – de la discipline, une soif d’apprendre et une attitude calme quand il y a de la pression. Il lui reste une chose à apprendre et nous sommes en train de la préparer à plonger. « Je ne sais pas nager. Je voulais prendre des leçons de natation, mais ça ne s’est pas fait. Je tiens vraiment à apprendre. »
Si Maria peut plonger dans le monde de la logistique et réussir à nager, elle saura s’attaquer à l’océan. Il suffit peut-être qu’on lui fixe une échéance.